Le hasard mène à bien de choses. ♣ [ Carrie Bellson ]

Le hasard mène a bien des choses.

Je suis une idiote.. Pourquoi ai-je accepté ce poste de professeur ?
Avant que je ne vienne dans ce château moisi, j'aurais pu me faire oublié chez les moldus.
Mais non, il a fallut que je prenne ce foutu poste...
Je pensais vraiment que l’Académie de Beauxbâtons et Poudlard se ressemblait.
Mais tout y est si différent.
A commencer par ces couloirs froids, ses professeurs spéciaux et toutes ses choses si étranges.
Il y avait aussi le fait que, retourné en Grande Bretagne, m'a fait me rapprocher de ma famille.
Pourquoi..? Pourquoi...?
Alors que je cherchais désespérément ma chambre, je me retrouva devant une immense horloge.
On pouvais voir tout son mécanisme.
D'habitude, les choses de ce genre là ne m'intéressait pas.
Mais elle dégageait un magnétisme jamais encore vu sur un tel objet.
Et un pouvoir aussi... Un grand pouvoir.
Un pouvoir si puissant, que je sentais ma magie oubliée se réveillée et s'animer.
Une douleur aigüe me transperça le ventre.
Je ne voulais pas que cette magie ancestrale reprenne le dessus comme la dernière fois..
Éprouvée par mes émotions, je m’asseya par terre et, entrepris de calmer cette douleurs.

Le hasard mène à bien de choses.

Un sourire. Juste un sourire aurait pu arranger la face du monde. C'était sur et certain. La planète rirait. Les personnes rencontrées dans la rues seraient plaisantes et vous aborderaient. Mais non. Tout les humains aiment la gravités, les larmes.

Un pied après l'autre, je marchais lentement, jouant avec mon équilibre. Je marchais sur un fil depuis la rentrée. Si je faisais le moindre faux pas je tombais. Tout le monde me regarderait alors avec un regard réprobateur et, ne me sourirait pas. C'est interdit de montrer sa joie de vivre dans ce collège. Juste de l'ignorance, de la haine, de l'arrogance et la fierté. Une guerre entre toutes les maisons. Poufsouffle exclue à cause de son amour du travail. Serpentard se hissant plus haut que tous. Les rares avec qui on arrivait à lier une amitié disparaissaient du jour au lendemain.

Comme j'envie les adultes. Sans a priori, avec une sagesse à transmettre. Ou peut-être pas en fait. Toujours à courir après le temps, incapable de goûter au bonheur de vivre.

Mes pas me conduisaient dans des endroits inconnus où j'aimais me perdre. J'avais juste à suivre une mouche, araignée ou ma seule volonté. Un cri de douleur se fit entendre. Me guidant du son déchirant, je courais à la rencontre. A aider pour rendre heureux après. C'est au coin d'un couleur, au pied de cette magnifique horloge qu'est l'Horloge de Poudlard.

Elle était allongée, sa robe verte émeraude s'étendant autours d'elle. Ses cheveux blonds sous sa tête. Les yeux fermés, les paupières closes. On pouvait voir des tourbillons or se dégager d'elle, en voluptés et légèretés, voguant vers l'ancestrale Horloge. Une symphonie s'élevait, si discrète qu'il fallait tendre l'oreil pour l'entendre.

Je m'approchai doucement, en veillant de marcher sans bruit. Quand mon ombre crée par le doux scintillement de la lune vint se poser sur la jeune femme, elle ouvrit les yeux. De beaux yeux vert d'eau. Délicat. Une aura mélancolique sortait de ses pupilles. Les mystérieux voluptes s'en allèrent dès qu'elle fit ce geste.

Je lui fit un sourire rassurant. Tout en lui tendant une main secourable, j'observai l'Horloge. Elle semblait avoir changer, étant plus brillante.

@ Gabrielle Thomson

Le hasard mène a bien des choses.

Cette douleur au ventre.. Comme celle au coeur..
Mais en même temps.. Une si douce chaleur qui se répandit dans mon corps..
Tous mes soucis me quittèrent. Une aura m'envahit. Je me laisse emporter.
Puis, un grand froid.
Tout s'arrête, ce rouage parfaitement graissé qui fonctionnait ces dernières minutes.
Une ombre, un petit chuchotement.
Mes pupilles se dilatent pour éclaicir cette obscurité. Un visage.
Doux, gracieux, tout en montrant que cette jeune fille connaissait le sens profond de la vie.
Un sourire franc et inquiet. De petites rides temporaire due au sourire.
Et une main prévenante.
Je la saisis, lui faisait un sourire un peu timide.
Puis, observant que c'était une élève de Serdaigle, je me sentis ridicule.
Un petit rouge soutenu colora mes pommettes.
Je voulus faire un pas pour me décalé, mais ma robe s'entortilla autours de moi.
Satané habit ! Pourquoi devais-je toujours me rendre ridicule ?
Pourquoi être aussi fragile alors qu'habite en moi de grands pouvoirs ancestraux ?

Un chuintement nous fit tourner la tete.
L'Horloge, si belle et gracieuse, si pleine de pouvoir était en train de se casser.
Ou du moins, un rouage se détacha et tomba dans un fracas raisonnant sur le sol en pierre.
Nous nous regardâmes, l'élève et moi, le regard interloqué.
Puis, je ne contrôla plus rien.
Mon pouvoir se déclencha à nouveau.
Il se secoua, créant un battement dans mon ventre.
J'essayai de lutter, mais peut-être pas assez fort.
Peut-être n'avais-je finalement aucune envie de le cacher ce don.
Ou, cest-ce parce que je voulais sauvé cette Horloge qui m'appellait.
Me murmurait des mots incompréhensibles qui résonnait dans ma tête.
J'abandonnai la bataille qui faisait rage à l'intérieur de moi.
J'agitai mes mains, dans un tourbillon qui, avait un sens. Du moins pour moi.
Ma voix bientôt s'éleva et, je psalmodiai dans une langue perdue.

Ma voisine gardait son calme et, me dévorait des yeux.
Puis, elle ouvrit la bouche, sortant sa baguette.

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